La place d’accueil temporaire, aménagée avec l’EPFL, a donné satisfaction. La Municipalité doit décider de sa réutilisation.
24heures/Fabien Lapierre
Treize caravanes ont séjourné sur l’aire provisoire mise en place
par Yverdon près de l’aérodrome, en collaboration avec des architectes
de l’EPFL. ODILE MEYLAN Fabien Lapierre La place d’accueil temporaire,
aménagée avec l’EPFL, a donné satisfaction. La Municipalité doit décider de sa réutilisation. «Tout allait bien, à part qu’il a plu. Si on avait fait l’étude maintenant, ça aurait été le paradis!» blague Marius
Gerzner.
Ce Yéniche fribourgeois avait installé sa caravane le
21 avril à Yverdon avec une douzaine d’autres. Et c’était bien la
première fois qu’il se voyait invité par une commune à séjourner
temporairement. À la manœuvre: l’EPFL, désireuse de mener une expérience de terrain sur les conditions d’accueil de cette minorité, expérience
minutieusement préparée avec la ville hôte. Les précipitations
abondantes avaient certes rendu pénible le séjour sur le terrain
communal herbeux mis à disposition trois semaines, près de l’aérodrome,
précipitant le départ de la plupart des gens du voyage suisses au bout
de quinze jours. Mais Marius Gerzner retient surtout le bon accueil
réservé à sa communauté par la Ville, les riverains et les promeneurs.
«Yverdon a été exceptionnelle. D’ordinaire, nous ne recevons que des
refus pour trouver un emplacement. On souffre beaucoup de l’amalgame
avec les gens du voyage étrangers.» Les services dYverdon avaient
délimité le terrain avec des troncs, créé un raccordement à
l’électricité et à l’eau, placé deux WC de chantier, une benne à ordures et des citernes de récupération des eaux grises (vaisselle et douches). «C’était la première fois qu’un tel équipement était proposé et ils ont bien joué le jeu.